En Suède, on appelle ce lieu, le « lieu des fraises sauvages », i.e. Smultronställe.
C’est un lieu que l’on chérit particulièrement, parfois lié à notre enfance, à un amour, à un souvenir cher.
C’est un lieu qui peut nous rendre nostalgique mais dans lequel nous pouvons aimer nous réfugier, chercher une forme de quiétude, voire parfois de force avant de prendre certaines décisions qui peuvent nous effrayer.
C’est la cuisine de notre grand-mère aux odeurs de fleur d’oranger, ce flanc de montagne que nous avons mis des années à vaincre, ce bar à cocktails où naissent des discussions, cette plage de sable blanc où le soleil vient embraser la mer en se couchant.
C’est un lieu que l’on rejoint simplement par la pensée pour nous sentir en sécurité, nous ressourcer, nous renforcer.
Pourquoi nous vous parlons de fraises sauvages et de lieux nostalgiques me direz-vous, alors que nous pourrions vous parler de futur du travail, de metaverses, de NFT, de compétences critiques ou de leadership ?
Nous vous parlons de smultronställe, pour vous parler d’un sujet beaucoup moins fruité mais bien présent dans nos vies à tous : notre santé mentale.
En prenons-nous suffisamment soin ?
Sommes-nous réellement armés pour faire face à ces nouveaux défis et à ces nouvelles incertitudes ?
Comprenons-nous vraiment ces enjeux et ces répercussions sur notre santé physique, notre sommeil ou notre environnement ?
Et ces sujets nous concernent tous : du patron de plus de 4000 collaborateurs qui prend de plein fouet la solitude du dirigeant et ses angoisses dérivées, à la jeune étudiante qui attend ses résultats d’intégration en enchaînant les interrogations sur sa propre valeur et son anxiété. En passant par ces hommes et ces femmes qui souffrent de troubles du sommeil - « mais ce n’est pas grave, et pourtant, ça touche 1 français sur 5 et puis, on ne va pas embêter un médecin avec ces broutilles… » - qui doutent de leurs compétences ou s’enferment dans des schémas toxiques ou des patterns stériles.
Chacun, à un moment ou à un autre de sa vie, peut faire face à des vulnérabilités et des fragilités qui peuvent impacter sa santé mentale et ce n’est pas à minimiser ni à négliger car chaque pan de sa vie (personnelle et professionnelle) sera touché.
Est-ce que l’un des rôles de l’entreprise n’est pas d’accompagner au mieux ses collaborateurs pour gérer leur santé mentale ?
Est-ce que l’un des rôles des DRH n’est pas de designer des programmes de prises de conscience des impacts et des espaces de sécurité pour chacun ?
Et pendant ce temps, c’est à chacun d’entre-nous de prendre soin de sa propre santé mentale - voire dans le meilleur des cas, d’aider nos proches à en prendre soin - et votre smultronställe peut sans aucun doute vous aider.
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