
Le pendant d’être junior ?
Aux extrémités de la carrière on a a priori 2 classes d’âge susceptibles de nous porter préjudice.
“Trop jeune, pas assez de maturité, pas assez d’expérience, pas assez de réseaux, corvéable à merci”
“Trop vieux.vieille, trop cher.e, en décalage, pas de perspective d’évolution, manque d’adaptabilité”
Comme s’il y avait un vase communiquant de l’âge/expérience et qu’il n’était à l’équilibre que de 35 à 45 ans.
C’est chaud pour une période de travail qui ne cesse d’augmenter.
10 ans sur plus de 45 ans.
L’âge d’or littéralement.
Concrètement c’est quoi les enjeux d’un tel découpage à la truelle ?
Pour les entreprises : les biais énormes tant pour les futur.e.s collaborateur.rice.s que pour les personnes en poste, manque de sens, manque d’engagement
Pour les juniors, comme pour les seniors : les stigmates sont lourds à porter -> à peine arrivés à 35 ans on se défait péniblement des préjugés & à 40 ans, on se met à penser à notre future chute, on tente d’être stratégique à chaque instant, et on manque de tomber à chaque tentative d’anticipation.
Alors j’ai envie de dire juniors et seniors de tous milieux, unissons-nous !
On est dans la même galère
On lit partout : du coup montez vos propres boites, soyez vos propres patrons ! Alors oui, c’est une solution.
Mais les biais pour trouver les financements sont les mêmes qu’à l’embauche ou en entreprise.
C’est bien d’une révolution de paradigme dont nous avons besoin. D’un reverse mentoring à la taille de la société toute entière.
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