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Nous avons tous besoin de poésie




La pause estivale approche à grands pas ! Pour certains, elle est déjà bien entamée et pour d’autres, quasiment terminée. Est-ce un moment d’introspection sur ce qui s’est passé sur ces 6 premiers mois ?


Est-ce un moment de projection sur ce qui va se passer sur ces 6 prochains mois ?

Est-ce un moment de récupération - essentiel à toutes progressions et toutes croissances ? Et après viennent les questions qui mélangent nos vies professionnelles et personnelles.


Dois-je tout couper ?


Devons-nous remplir ces moments ou les épurer au maximum ? Pour moi, sur ces dernières années, j’ai toujours pris ce break d’été comme un moyen de me nourrir d’Ailleurs et de Beauté.

Se balader sur les falaises proches de Bondi Beach (Sydney) pour admirer les œuvres monumentales, être présent au lever de soleil sur les temples de Angkor, plonger en apnée dans les mers turquoises balinaises (et nager avec les raies manta - INCROYABLE), s’encorder pour monter sur une cascade de glace cachée dans une vallée de Chamonix, déambuler au musée Soulages à Rodez et se laisser emporter dans ces Outrenoirs, déguster un cocktail à la cerise au Collage à Barcelone, conquérir le Kilimandjaro avec ses « frères » et tant d’autres choses exaltantes et enthousiasmantes. Et cette année, me diriez-vous ?


Cette année, je bouscule un peu mes habitudes pour être moins dans l’Ailleurs mais plus dans la Beauté.


J’ai décidé de lire de la poésie et plus particulièrement de me concentrer sur les poétesses modernes : Cécile Coulon, Lou Sarabadzic, Elvira Sastre, Clémentine Beauvais, Louise Glück et quelques autres encore. Je suis complètement novice en la matière. Tout est nouveau pour moi : les rythmes, l’esthétique, le regard porté, les formes, la sublimation, la modernité.


On est bien loin des poèmes que nous apprenions en primaire et que nous récitions aux déjeuners du dimanche pour faire plaisir à nos grands-parents et nos parents. En pleine écriture de mon prochain livre sur les RH et les transformations, vaillamment accompagné par mes co-auteurs de Change Factory, je me sens submergé par cette rencontre entre poésie moderne et essai de modélisation pragmatique.


Est-ce complémentaire ou antithétique ? Peut-on apprendre l’un de l’autre ?


Est-ce qu’accompagner les transformations ne passe pas également par des transformations très personnelles et ce, quelque soit le domaine ?Je poursuis mes explorations et partagerais avec vous mes quelques apprentissages. D’ici là, je vous souhaite un été de récupération, d’introspection ou d’explorations mais surtout rempli de Beauté sous toutes ses formes.


À très vite,


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