« La GenZ accorde de l’importance à la qualité de vie au travail »
« La GenZ veut une entreprise engagée niveau RSE, inclusion et diversité »
« La GenZ négocie son salaire dès le stage ou l’alternance, et est très difficile »
Bref, « les jeunes, ce n’est plus ce que c’était ! »
Vraiment ?
Ce n’est pas tant les caractéristiques des nouvelles générations qui sont à questionner que le contexte dans lesquelles elles arrivent sur le marché du travail.
Un contexte VUCA, qui pousse à repenser l’équilibre de vie, ainsi que la rémunération, possiblement décorélée du temps de travail.
Je ne le dirais jamais assez, un cadre favorisant l’attraction et la fidélisation des candidats c’est :
Un employeur qui dit ce qu’il fait et fait ce qu’il dit : une marque employeur qui ne s’appuie sur aucune preuve n’est que du « washing », qu’il soit green ou pink ou de tout autre couleur
Une expérience candidat.e/collaborateur.rice.s maîtrisée : quels sont les pain points ? Quels sont les écarts avec nos objectifs ? Quelles sont les corrections à apporter ?
Des managers formés aux nouvelles compétences managériales : rompus à la culture du feedback et prenant leur rôle de tuteur au sérieux (parce qu’un alternant n’est pas un cdi déguisé)
Si la dissonance est trop forte entre la promesse et le cadre réel proposé aux jeunes générations, il y a de fortes chances que vous remplissiez le tonneau des danaïdes: soit embaucher des jeunes qui ne resteront pas longtemps.
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