Barbie et Oppenheimer sont deux personnages diamétralement opposés, mais que le hasard a fait se croiser l’été dernier.
Il est intéressant de voir, d'un point de vue professionnel, ce que Barbie et Oppenheimer représentent comme “Candidate Persona", une sorte de représentation fictive d'un candidat idéal pour un poste.
Barbie : une DRH en or !
Le personnage de Barbie est bien plus riche et complexe qu’on pourrait le penser, même si elle vient d’une simple poupée en plastique. Voyons quelles qualités elle pourrait apporter à une organisation.
1. Le leadership bienveillant
Barbie, jouée par Margot Robbie, est la leadeuse de Barbieland. Même sans poste spécifique, elle est l'âme de l'organisation. Face aux difficultés, elle demande conseil et est appréciée de toutes sans chercher à imposer ses idées.
2. L’intelligence émotionnelle et situationnelle
Greta Gerwig, la réalisatrice, n’a pas voulu représenter Barbie comme une poupée écervelée. Dans le "vrai monde", Barbie montre une grande intelligence en détectant rapidement les personnes toxiques et en prenant des mesures pour se protéger.
3. Un sens de la stratégie
Barbie se révèle une fine stratège en déjouant le coup d’état des Ken. Au lieu d'affronter directement, elle multiplie les alliances et sème le doute chez l'adversaire, résolvant ainsi la crise sans violence.
En combinant ces qualités, Barbie serait une excellente DRH. Elle sait gérer les conflits avec compassion et joue un rôle stratégique en matière de planification et de développement organisationnel.
J. R. Oppenheimer : le directeur de projet ultime !
Contrairement à Barbie, Robert Oppenheimer a réellement existé et ses actions ont changé le cours de l’humanité avec la création de la première bombe atomique. Que peut-on apprendre de sa représentation par Christopher Nolan ?
1. Une immense confiance en soi
Oppenheimer, interprété par Cillian Murphy, fait preuve d’un aplomb remarquable, même face à des personnalités intimidantes. Lors de son entretien avec le Général Leslie Groves, il renverse la situation en montrant sa maîtrise.
2. Un sens habile de la négociation
Oppenheimer réussit à obtenir près de 2 milliards de dollars et à mobiliser les plus grands esprits pour le projet Manhattan. Il assure également un équilibre en faisant venir les familles des scientifiques sur le site de Los Alamos.
3. Une réelle accessibilité
Malgré son impressionnant CV, Oppenheimer est accessible et humble. Il peut parler avec autant d’aisance aux plus grands scientifiques qu’aux simples ouvriers, une qualité essentielle pour un chef de projet.
Ces qualités font de Robert Oppenheimer un leader de projet incomparable.
Conclusion
Les personnages de Barbie et Oppenheimer offrent des leçons fascinantes en matière de leadership et de gestion. Barbie serait une excellente DRH, tandis qu’Oppenheimer serait parfait comme directeur de projet. Cependant, pour des recrutements plus réalistes, les profils de Gloria et Lewis Strauss sont à considérer, car ils reflètent des parcours plus fréquemment rencontrés dans le monde professionnel.
J'embaucherai Barbie !