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Un peu de poésie dans ce monde de brut


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Les sanglots longs 

Des violons

De l’automne […]


On connaît les comptines, on a des souvenirs d’enfance des fables de La Fontaine, on adore que tout soit “poétique”. 


Et en même temps, on a une idée assez romantico-plombante de la poésie. 


Et puis vous vous demandez bien ce qu’on vient faire à parler poésie sur une plateforme professionnelle comme LinkedIn ou un site internet.


Alors je vous donne la réponse, en poésie comme au travail (comme en investissement), il s’agit de “créer du sens”.


Et créer du sens, c’est un pouvoir donné par le langage. 


Les 3 raisons pour lesquelles manier la langue - poétiquement parlant - nous aide dans nos relations professionnelles: 


1/ poésie, ça vient de poein en grec, qui veut dire faire.


Oubliez vos représentations de poètes.ses maudit.e.s, les poètes.ses ont les mains de le cambouis. Ils et elles font et défont la langue, travaillent la sémantique, se posent la question de la justesse des mots, créent les nuances : dans nos relations de travail, la nuance pour faire advenir une meilleure compréhension dans les situations et les relations, c’est juste essentiel



2/ Si “mal nommer les choses ajoute au malheur du monde” (Camus), bien les nommer ajoute du bonheur/bien-être.


Aux États Unis il y a un nom pour cela, c’est la “yeah-yeah experience”: quand vous entendez un discours qui résonne avec votre réalité, vous approuvez (yeah yeah !). Cela fait sens pour vous. Vous vous sentez aligné.e.s. Ça vous procure de la joie (qui est un sentiment intime, lié à la résonance singulière en chacun). Trouver les bons mots ancrés dans la réalité du quotidien, c’est ouvrir la possibilité du bien-être des collaborateurs au travail. 


3/ La poésie est à chaque fois une révolution.


En faisant advenir les images, en coupant la syntaxe, en cassant la grammaire, en ré-inventant des mots, des expressions, on invente le monde de demain. En disant […] “speak white soyez à l’aise dans vos mots nous sommes un peuple rancunier mais ne reprochons à personne d’avoir le monopole de la correction de langage” […]


Michèle Lalonde dénonce autant qu’elle dit les possibles d’une révolution par le langage. Comme quand on féminise les noms des métiers. Comme quand on dit poétesse, investisseuse, entrepreneuse. On dit, on écrit et on crie que la révolution est en marche et que le futur du travail ne ressemblera pas au travail de maintenant. 


Et pour ajouter un peu de poésie (i.e. sens, bien-être, et révolution) dans votre vie professionnelle, nous sommes là :


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