On connaît toutes et tous le dicton la parole et d’argent et le silence est d’or !
Mais dans un monde où il faut faire du bruit pour exister, il nous paraîtrait presque obsolète. L’occupation de l’espace est une stratégie efficace dans tous les domaines, de manière à ce que notre communauté, nos clients, nos prospects, notre réseaux nous gardent en tête et pensent à nous constamment. En tant que communicante, difficile de dire le contraire, d’autant plus que les algorithmes (ces IA dont on ignore généralement qu’elles en sont !) nous poussent à toujours davantage de production de contenu.
Quelle claque alors que l’épisode 2 de La fièvre, la série française qui cartonne, et qui est rempli de cas d’école de communication politique, corporate et RH. Dans cet épisode, Sam - Samuelle, la protagoniste et conseillère en communication, conseille le silence. L’absence de réponse. Au moment même où tout le monde a les yeux tournés vers son client et est dans l’attente d’une réaction.
Cela m’évoque la réaction des participant.e.s à la formation sur la prise de parole en public que j’anime régulièrement : le silence est un outil puissant. Il fait parti intégrante de la communication. Et pourtant, les participant.e.s ont de prime abord du mal à l’utiliser.
Le silence permet de d’asseoir et de crédibiliser vos propos. Il appuie votre assertivité.
Et il fait partie intégrante de ce qu’on appelle l’écoute active : cette écoute qui n’est pas uniquement tournée vers la préparation de votre réponse mais bien vers l’accueil plein et entier de ce qu’est en train de dire l’autre.
Et souvenez-vous, le silence après Mozart, c’est toujours du Mozart.
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