Le climat qui m’entoure

Le climat qui m’entoure.

On oublie trop souvent de se demander si on évolue dans le bon environnement.

Évidemment depuis un moment la question du climat est brûlante. Mais l’année qui vient de s’écouler m’a énormément questionnée sur le climat plus proche de moi, sur mon environnement, et comment celui-ci, en changeant, m’a permis de me réaliser, notamment en tant que professionnelle.

Il y a des environnements dans lesquels on s’entête malgré une dissonance trop grande entre nos aspirations, nos valeurs et la réalité.

On peut tenter de dépasser un certain temps cette dissonance, on peut choisir de ne pas l’entendre, mais il y a toujours un moment où cela coince trop et où l’on ne peut plus faire taire la cacophonie.

Le choix de changer d’environnement n’est jamais simple. 

Pourquoi ?

1/ Parce qu’on a peur : du changement, de l’inconnu, du déséquilibre. Mais aussi, et surtout, on a toujours peur que le problème vienne de nous, et on déploie une énergie folle à essayer de résoudre cette dissonance, à rentrer dans les cases de notre environnement.

2/ Parce que l’on s’est déjà tellement investi, qu’on espère toujours en première intention que l’environnement va nous le rendre.

3/ Parce que le prix à payer nous semble trop cher : il y a un prix d’image (que vont penser les gens?) , il y a un prix à suivre notre désir propre (je choisis et si je choisis mal, je serais pleinement responsable), il peut y avoir un prix financier (je vais gagner en liberté, mais perdre en salaire), etc…

Mais pourquoi ça vaut le coup ?

1/ Parce que OUI, l’environnement a un impact énorme sur notre énergie, et que lorsqu’on ne s’applique plus à vouloir lui plaire, l’environnement n’est plus une charge, il n’est plus un drain d’énergie, c’est un booster. Et l’énergie ainsi libérée nous sert d’abord à déployer pleinement nos compétences.

2/ Parce que OUI, il arrive que l’environnement ne soit pas en capacité d’accueillir nos aspirations, nos valeurs et notre vision. Et vous savez quoi ? C’est OK de dire merci à l’environnement qu’on quitte pour ce qu’il nous a apporté, et de continuer nos routes séparément.

3/ Parce que OUI, la vie c’est aussi « skin in the game » : c’est aussi nos choix, avec leur lot de conséquences, on va se tromper, puis on va y arriver, et quand on y arrive, c’est pas rien de se dire que c’est aussi grâce à nous.